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vendredi 30 décembre 2011

Luang Prabang, la verdoyante

A peine à une heure d’avion, en direction du nord, nous découvrons Luang Prabang par le hublot. Perdue dans les montagnes et noyée sous une végétation dense, Luang Prabang est l’ancienne capitale. Elle comporte aujourd’hui 70 000 habitants. Avec ses 32 temples, elle est inscrite au patrimoine de l’Unesco.

Jour 1 : au diable les devoirs des enfants ! (ben oui, parfois ça fait du bien). Nous partons à la découverte de la ville. On demande un plan à la Guest House qui nous tend une photocopie pas très nette et vraiment difficile déchiffrer mais qu’importe, on y va.




Nous sommes à l’extérieur du centre ville et il nous faut un quart d’heure pour rejoindre le centre. Là aussi, au regard des passants qui nous croisent, on sent qu’ils ne sont pas familiarisés avec les fauteuils roulants.  Les rues nous font étrangement penser à Hoï An au Viet Nam par le nombre d’arbres qui les recouvrent. La route n’est pas plate alors Bernard s’évertue à rouler au milieu, pour ménager ses efforts.


On croise  les premiers moines sous l’ombre des frangipaniers et le ciel est d’un bleu pur sans nuage, la lumière est magnifique. Nous passons devant une école où les enfants sont installés à leur bureau et mangent au milieu des cahiers ouverts!!  Nous arrivons sur une place où de nombreux stands proposent du « café Lao » et c’est sans se forcer que Bernard et moi le dégustons glacé pendant que les enfants attaquent un chocolat onctueux A leurs yeux dans le vague, nous devinons leur bonheur ! Nous prenons le temps de regarder autour de nous, de respirer la ville, de vivre.

La maman qui nous a vendu le café et le chocolat prend son bébé
sur le dos parce qu'il pleurait: très efficace!














Sur le trottoir, à même le sol, des petits outils sont à vendre : serpettes, machettes et outils de jardinage.
Nous sommes ici pour deux semaines et notre but aujourd’hui est de trouver une nouvelle Guest House (mieux et moins chère !!). Cette quête est pour nous l’occasion de découvrir la ville puisque nous arpentons toutes les rues  et que nous visitons tout ce qui se présente à nous. Des petits marchés de quartier au bord des rues : des bassines de petits piments dont la taille est inversement proportionnelle à l’effet qu’ils produisent …nous en ferons  la cuisante expérience plus tard au déjeuner !

Les maisons en bois sont recouvertes  de couleurs différentes : bleu,  vert , ou parfois ce sont juste les volets. Beaucoup arborent le couple de drapeaux  laotien et communiste, pourtant nous sentons que tout est organisé autour du tourisme et les valeurs de l’offre et de la demande du libéralisme sont bien perceptibles.



Nous arrivons au bord du Mékong. Le paysage est grandiose.










Très vite abordés par un batelier, nous nous retrouvons dans une pirogue à moteur pour une heure de promenade.  Les rives sont escarpées  et la végétation dense (caféiers). Seule la symétrie des cultures maraîchères tranche. Luang  Prabang est au confluent de la Nam Khan et du Mékong : des villages sur pilotis émaillent les berges du fleuve jaune et on aperçoit les ponts en bambous parce que nous sommes en saison sèche. Au loin, les montagnes…


















Après le plaisir, l’effort : la pente raide qui mène à l’estuaire, nous devons maintenant la remonter et nous nous relayons les enfants et moi pour aider Bernard. Nous souffrons quand surgit notre batelier derrière nous : il nous dit qu’il va nous aider. Dans la bonne humeur, il pousse et très rapidement, il est  aidé à son tour…ce qui déclenche pas mal de  fou-rires  sur notre passage.


Les bords du Mékong sont aussi bordés de petites terrasses de restaurants. Nous nous installons sur l’une d’elles...

Les plats n’arrivent jamais en même temps. Angela et Tess ont la « chance » de retrouver les petits piments du marché du matin !
 C’est même dans l’un d’eux qu’Angela  croque involontairement: nous voyons son visage se transformer peu à peu, les larmes jaillissent presque.  Elle se jette sur tout ce qui traîne sur la table : le riz de Donovann qui a fini par arriver, l’eau de Tess, tout en sachant qu’il ne fallait pas… rien n’y fait ! Elle finit par hoqueter qu’elle a une lèvre anesthésiée….Tout brûlait à l’intérieur de la bouche, même le palais, et cela a duré au moins 10 minutes. Nous avons tous les trois compati, mais surtout bien ri !

4 commentaires:

  1. rien de tel pour connaitre la chaleur de l'asie dans la bouche avec du piment!!!!
    j'adore manger pimenté, corinne a vecu cette experience comme angela ,elle a bu beaucoup de biere !!!!!!pour eteindre l'incendie !!!!
    bonne continuation et je vous souhaite une bonne et heureuse année 2012 à vous 4 et beaucoup de bonheur
    " le bonheur est la somme de tous les malheurs qu'on n'a pas"
    amitiés

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  2. et ils ont rigolé, les monstres !

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  3. Bonsoir à tous, ici Gérard joueur de belote de St Privat (tu me remettras Bernard) Nous arrivons de faire le concours à Cruviers et Fred nous a parlé de votre voyage et de votre blog. J'ai commencé à le parcourir... Très enrichissant et instructif, c'est sympa de nous faire partager votre aventure. Amicales pensées et heureuse année 2012

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  4. Ca devait être un "piment oiseau" comme dit mon réunionais, et dire qu'il y a qui les mangent comme des bonbons !
    Vous éveillez la curiosité là bas, mais ici, c'est encore pire, vous n'imaginez pas la somme de questions qui vous seront posées ! Affections

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