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mercredi 7 décembre 2011

Xin Chào "la vieille ville d'Hanoï"! (Bonjour, la vieille ville d'Hanoï!)


Notre première expérience dans la vieille ville fut dés notre arrivée où, affamés, nous nous sommes installés dans un petit café qui proposait des repas. Il ne devait pas faire plus de 16 m2 et il y avait tout de même 7 tables et 20 chaises !!! Voilà, cela résume bien les vieux quartiers d’Hanoï où chaque cm2 est mis à profit.




Ici, le terrain comme dans les grandes villes du Viet Nam est excessivement cher et ce sont des « maisons tunnels » qui  sont accolées les unes aux autres : des façades de 4m environ et une profondeur de 12 m avec 4 étages pour la plupart. Là, il ne faut pas avoir peur de vieillir…

Nous sommes dans le quartier des 36 corporations où chaque rue est dédiée au commerce de produits particuliers. D’ailleurs la rue porte le nom de ces produits : il y a la rue des plantes médicinales, celle des jouets d’enfants, celle du « jean », celle de la soie, celle des livres ou bien encore celle du cuivre.










Comme partout ailleurs au Vietnam, les scooters sont rois, à notre grand désespoir. Il y en a partout et les trottoirs, qui devraient être réservés aux piétons, deviennent des parkings « gggggrrr !!!! ». Bernard est obligé de rouler sur la route et se voit klaxonner toutes les dix secondes. Ils signifient à leur façon qu’ils sont là ! Et puis, pour traverser, il faut y aller franco et ne surtout pas les regarder car cela voudrait dire « je t’ai vu donc je te laisse passer ». Alors, on risque notre vie tous les jours…..LOL

A 4 sur un scooter: vive le transport en commun!!!!
Si nous devions qualifier les vietnamiens, nous dirions « jamais de problème, toujours une solution ». Toutes les chaises sont occupées dans un restaurant, ce n’est pas grave, on sort des tabourets de je ne sais où et on s’entasse : ils n’ont pas peur de la promiscuité.

Des salons de coiffure sont improvisés dans la rue avec le miroir accroché au mur, des cordonniers réparent les chaussures, des vendeurs de rue sont assis à même le sol sur leurs tongs, des femmes portent des paniers très lourds de fruits suspendus à une tige de bambou sur leurs épaules, les femmes  des restaurants qui lavent les bols et les baguettes: cela grouille constamment.


Dans les étals des commerçants, ce sont les ventes d’objets pour honorer les défunts qui nous étonnent. La tradition veut que la famille achète et brûle des objets en papier dont  le défunt est supposé avoir besoin. Cela  va de la liasse de billets à la voiture en passant par la maison,  aux serviteurs et aux  lingots d’or !
A force de passer dans les mêmes rues, les habitués finissent par nous reconnaître alors on nous dit bonjour, on nous touche (surtout les enfants). A propos de toucher, il est tout à fait normal d’être bousculé. Au début, cela nous énerve et puis on s’adapte et on s’impose aussi ! Une autre « coutume » est de se faire largement doubler dans les files d’attente : sans doute que l’étranger au long nez a bien le temps… Nous finissons par prendre tout cela avec philosophie, tout en tentant de ne pas trop se laisser faire.
On profite de ce centre d’Hanoï où l’on est rapidement au lac de Hoam Kiem, le lac de l’épée. On a l’habitude d’en faire le tour avec les enfants et de s’arrêter pour acheter un croissant ou un pain au raisin : miam !!! Que cela  fait du bien ! Dans le lac qui fait 5 hectares, il y a des carpes et des poissons chat qui peuvent atteindre pour ces derniers 20 KG. Mais, il est interdit d’y pêcher sous peine d’amende. Au centre du lac, le temple à la tortue… qui aurait prêté une épée au roi  pour lui permettre de gagner une grande bataille et qui aurait disparu avec elle au fond du lac, une fois la bataille gagnée.










Nous retrouvons à Ha Noï, ce qui nous avait déjà intrigué à Saïgon: les fils d’araignées, comme ils les appellent. Ce sont des paquets de fils électriques qui traversent les rues avec de « gros nœuds » accrochés aux poteaux. On nous a dit que lorsqu’il y a un problème sur le réseau, il est habituel de couper sans chercher  l’endroit exact du problème ... jamais de problème !


Hanoï se réveille  tôt le matin et se couche tard le soir… Quelle que soit l’heure à laquelle on décide de se  restaurer, il y a toujours un restaurant  ouvert. De plus, même si on n’a pas envie de s’attabler, les restaurants font tous des plats à emporter : il suffit de regarder la carte et de commander !
Lors des promenades,  on ne sent jamais réellement seuls, on nous  aborde et on nous demande notre âge : on pourrait croire qu’ils sont indiscrets mais  il faut savoir qu’au Vietnam  connaître l’âge de celui à qui l’on parle, c’est être sûr d’utiliser les bonnes formules de politesse différentes en fonction de l’âge. Un autre tabou pour nous et qui ne l’est pas ici au Viet Nam est l’argent. Il est habituel de dire de quel montant est notre salaire et de demander le vôtre.



Petits détails de la vie quotidienne :
Les hôpitaux sont bondés si bien qu’il n’est pas rare de se retrouver à 3 patients dans un même lit ! Deux dans le même sens et le troisième au milieu à l’envers. On se demande comment ils luttent pour l’asepsie et contre les infections nosocomiales.

Les salariés vietnamiens ont 12 jours de congé par an auxquels s’ajoute un jour par tranche de cinq années d’ancienneté. Ils travaillent en moyenne 40 heures par semaine et ce, cinq jours sur sept.
Le smic est à  830 000 dongs  par mois soit environ 30€
La pension pour un handicapé s’élève à 100 000 dongs par mois soit 3.5€ !!


3 commentaires:

  1. Dur retour à la "civilisation" citadine !

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  2. XIN CHAO!!! bernard et angela dans les photos il manque le bruit les odeurs de Hanoi la fourmilière !!! c'est vrai que pour traverser une rue ou une artere, je vous donne un tuyau, il faut savoir qu'au Vietnam pour le code de la route tout le monde a la propriorité !!! alors pour traverser vous y allez franchement en serrant les fesses!!!!!!
    ils vous voient et essayent de vous eviter ,en klaxonnant,
    vous avez une grosse montée d'adrénaline!!!!!! là bas il y ades millions de motobikes
    le code de la route au vietnam est un veritable casse tete chinois !!!!!
    bon courage daniel

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  3. On peut s'habituer à tout : circulation, coude-à-coude au resto etc, mais 3 dans un lit d'hôpital, alors là, moi, ça coince !

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