Messages les plus consultés

mercredi 26 octobre 2011

Dipavali

Nous vous souhaitons à tous un joyeux Dipavali!!!



Selon son nom complet, tiré du sanskrit, rangée de lampes (dīpa avali), Dipavali est une fête très populaire en Inde : c'est celle des lumières, à l'occasion de laquelle on s'offre des cadeaux et tire des feux d'artifice. Les festivités durent cinq jours, dont le troisième, le plus important  est consacré à la déesse Lakshmi


A cette occasion, les Indiens s'échangent des voeux de prospérité, de santé et de bonheur. Alors, à notre tour, nous les vous souhaitons!

Le monde musulman

Nous évoluons déjà depuis plusieurs jours dans  les deux états les plus musulmans du pays : Kélantan et Terengganu. Les femmes et les petites filles sont pratiquement toutes voilées. Aucun alcool n’est en vente, même les alcools peu dosés comme la  bière que nous trouvons facilement à Kuala Lumpur est introuvable en supermarché, ici à cause d’une loi! La première fois, alors que nous faisions les courses, la musique d’ambiance s’est arrêtée pour être remplacée par l’appel à la prière, cela nous a vraiment étonnés… Maintenant, plus rien ne nous choque ou presque, même la queue différente à une caisse en fonction du sexe !!  Ce qui nous interpelle le plus c’est les bébés voilés…sans commentaire.

Toute la vie civile est réglée par la religion, des chants religieux dans les taxis au réveil à 6 heures du matin par  les haut-parleurs des minarets en passant par les restaurants de chaîne internationaux qui sont obligés d’adapter leurs menus.

A force de côtoyer ce monde musulman, nous nous sommes dit qu’il fallait s’y intéresser. A Kuala Terengganu, il existe un parc à thème « Taman Tamadun Islam » regroupant  22 édifices religieux musulmans de 21 pays différents.
Mosquée Lutfallah d'Iran
Mosquée de Samarra d'Irac












Sous un soleil de plomb, le taxi nous y dépose. Nous obtenons rapidement nos « passeports » d’entrée. Devant nous, un parc très bien entretenu…on se mélange à des groupes scolaires, pourtant on est dimanche ?! On remarque d’ailleurs que l’uniforme est de mise et qu’il est différent selon le niveau scolaire et l’appartenance ethnique (Malais, Indiens et chinois). On se dit que le port de l’uniforme n’est pas nécessairement négatif : il gomme les différences de fortune, d’origine sociale,  la dictature des marques et crée un effet de corps comme une équipe  sportive.

Le parc est vaste. Devant nous, un panneau indique l’arrêt du tram. Pourquoi pas ? Les tickets en poche, on attend patiemment à l’ombre quand il arrive. Et là, on se rend compte que c’était LA mauvaise idée de la journée : tout compris, le siège se trouve à 1,20 mètre de hauteur et Oh chance, deux contremarches qui éloignent le fauteuil de Bernard d’au moins 40 cm ! On se regarde, on se comprend… et on se dit « courage !! ». Rapidement, deux hommes viennent nous aider, il y a ceux qui tirent et ceux qui poussent et au bout d’un effort général, la mariée se retrouve assise dans son carrosse, en nage mais heureuse. Le seul blessé : le jean de Bernard : un passant n’a pas résisté !!

Voilà, nous sommes tous assis. Les enfants sont ravis, ils n’auront pas à marcher et nous, savourons ce moment tant mérité. La ballade a duré… 15  minutes, nous avons vu tous les monuments mais en express puisque le tram ne s’est pas arrêté une seul fois . Heureusement, il y a les commentaires : arggggggg ils sont  tous en malais, pas un seul mot d’anglais : on n’a rien compris. Tout ça pour ça, on n’a pas pu s’empêcher d’en rire.  Nous voilà donc repartis pour une visite pédibus au grand damne des enfants…lol

Les mosquées, pour la plupart, sont représentées à l’échelle 1/4. On peut entrer dans certaines d’entre-elles : à l’intérieur un musée, culture, architecture et histoire ; et une petite salle de cinéma où on peut voir un film d’une dizaine de minutes sur l’histoire de l’édifice.  D’autre, comme  la Kubbah palestinienne, qui commémore l’ascension du Prophète Mahomet, et qui est construite autour d’un rocher sacré, se visitent aussi par l’intérieur : avec des tapis magnifiques, des peintures superbes sur les piliers et une voute déjà gigantesque, à l’échelle.

Ces couleurs sont vraiment magnifiques...

 On  apprend que l’Islam s’est répandu en moins d’un demi-siècle de l’Afrique à l’Europe et de l’Inde à la Chine.   

Le Taj Mahal, mausolée parfaitement symétrique, construit en mémoire de la femme de l’empereur, Mumtaz Mahal, symbolisant leur amour éternel, ne pouvait être visité que de l’extérieur. Bien sûr nous n’étions pas en Inde, mais c’était quand même intéressant.  Nous y apprenons aussi, qu’il en existerait une réplique noire, mausolée de l’empereur, mais que personne n’a encore découvert.

Nous terminons la visite par la Mosquée Badshahi du Pakistan. La plus grande Mosquée du monde, avec une capacité de 65000 personnes, construite au 17 ème siècle.

L’intérêt du parc a été d’essayer d’appréhender l’Islam sous son jour architectural ; nous en sommes ressortis ravis, parce que ça été pour nous l’occasion de toucher du regard certains monuments que nous ne verrons peut-être jamais. Cela a été aussi pour nous l’occasion de voyager virtuellement : de la Russie à l’Egypte, de l’Arabie Saoudite à l’Inde, ou encore de l’Espagne à la Syrie.
Mosquée Sharif Kazan de Russie
Mosquée Suleyman de Turquie

vendredi 21 octobre 2011

Ping in Kuala Terenaggu

Bathma,  à Kuala Lumpur, nous a donné les coordonnées d’un joueur pour ici, mais nous n’avons pas pu nous rencontrer ; c’est un homme d’affaires pas mal occupé…

Par contre, et ce fut encore mieux, nous avons rencontré à 16 heures jeudi, Mohamed Haji, 66 ans le sélectionneur de la fédération malaise. Il a tenu à ce que nous ne prenions pas le taxi et que cela soit lui qui nous conduise.

Rv pris à 15H15 ; et après environ 30 minutes de route, nous  arrivons dans  le gymnase de l’université des activités maritimes, où son club de tennis de table suit des entraînements régulièrement.

Mohamed a tout prévu : arbitre, table de marque et  bouteilles d’eau. Il est très soucieux de connaître les règles particulières, comme le service par exemple, appliquées aux personnes en fauteuil.

Un seul joueur est handicapé (catégorie 10), international :   1er match, honorable, un poil tendu, mais très concentré contre lui :
 Puis, les matchs s’enchaînent ensuite avec les autres joueurs du club. J’ai mes petits ramasseurs de balle privés (mes petits monstres). Les joueurs (et les organisateurs) sont tous très sympas, souriants ; mais aussi très concentrés et sérieux quand ils jouent. . Je me sens observé et jugé. J’apprends même qu’un joueur a fait 100 km pour jouer avec moi !!! j’en ai les chevilles qui enflent !



Je termine cette rencontre par un double endiablé, ponctué de rires…













Deux heures trente, et un tee-shirt complètement trempé plus tard ; cuits, mais ravis, nous nous quittons en nous promettant de remettre ça avant notre départ mardi prochain, dans 5 jours.

Kuala Terengganu

Nous sommes donc à Kuala Terengganu, à environ 120 km au sud de Kota Bharu. Après quelques galères (comme d’habitude) pour trouver un hôtel. En effet, celui  que nous avions réservé et qui était adapté au fauteuil roulant,  n’avait que 4 marches pour accéder à la chambre dont la première avoisinait les 40cm de hauteur ! (A force d’aider Bernard, je vais finir par avoir des bras de camionneur ! lol)   et une marche de 30 cm en contre bas pour accéder à la salle de bain ; avec en prime un lavabo contre l’ouverture de la porte ce qui empêchait définitivement le fauteuil de passer. Nous avons visité plusieurs établissements et nous avons trouvé notre bonheur.

Si Kota Bharu était déjà tourné vers l’islam, Kuala  Terengganu l’est encore plus. Une pierre gravée datée de 1303 après J.-C., elle porte un fragment de texte juridique en malais rédigé en écriture jawi (alphabet arabe).et une inscription à l’entrée de la ville « qu’Allah protège Terengganu » en témoignent. Les malais musulmans représentent plus de 90 % de la population et la communauté chinoise est regroupée dans un seul quartier.

Le premier jour, afin de repérer les lieux, nous partons à pied au hasard des rues et  tombons sur le « central Market », un marché alimentaire et là LE BONHEUR pour nos papilles sucrées, pour notre odorat et puis surtout pour nos yeux !

Des stands infinis s’étalent et entre les odeurs d’épices, de poissons, de beignets, de fruits et de sucre, on ne sait pas où donner de la tête et des  yeux. Bien sûr, la tentation est trop importante et nous  succombons gaiement à l’achat de petites gourmandises… Juste une précision : parfois on achète juste parce que c’est beau, les vendeurs ne parlent pas anglais ! lol La surprise est souvent bonne  mais parfois moins !

 Des boulettes de caramel au sésame, des cigarettes russes à la noix de coco, des plaquettes de nougatine...

ci-dessous, des bâtonnets colorés en papier contenant du sucre mélangé à de la poudre de noix de coco.



Des chicoux: à l'intérieur de l'écorce un fruit ayant la texture de la datte

Des morceaux de poisson séché multicolores....



Nous déambulons ensuite dans  le quartier chinois, un style très étonnant où les lampions rouges côtoient des façades au style colonial. Les rues sont belles et complètement pavées.










Nous empruntons une ruelle  très étroite dont les murs qui la délimitent sont décorés de mosaïques représentant des tortues et des enfants.








Nous perdons le sens de l’orientation et le jour commence à tomber.  Notre ventre crie famine et on finit par s’arrêter dans un restaurant très sommaire ou le menu est imposé : ce sera riz ou nouilles pour tous aux crevettes. C’était très bon !

 On trouve enfin notre hôtel après avoir demandé notre chemin 15 fois. Oui, les asiatiques ne savent pas dire non et disent oui même quand ils ne savent pas : c’est d’un pratique !!!! On a fait notre sport de la journée et on se couche épuisés.

Le lendemain, selon les conseils de l’office de tourisme, nous  nous rendons dans un centre artisanal où nous avons pu compléter notre formation sur le Batik. Nous  profitons de l’occasion  pour que ce soient les enfants qui cette fois-ci s’exercent à la technique. Un atelier y est ouvert avec la cire déjà posée sur tissu, ce qui  facilite vraiment le travail. Les enfants ont adoré et nous nous sommes dit que cela  complétait bien l’art plastique !








Nous, nous nous  sommes plus arrêtés sur le côté industriel du Batik où on a pu observer une jeune fille peindre ce qui allait devenir une robe. L’organisation est parfaite et tout est bien pensé…même le métier à Batik !








Nous avons même pu voir qu’il existait d’énormes tampons à dépôt de cire. Il suffit ainsi de l’appliquer sur le tissu et passer à l’étape de coloration.

Ici c’est le vendredi qui est jour chômé alors que dans la capitale, c’est le dimanche  comme chez nous ! Et quand c’est chômé, rien n’est ouvert ! On profite donc pour travailler à fond avec les enfants leurs devoirs du CNED (plus que les autres jours). Et en plus, il y a la wifi, donc pas de quartier !

jeudi 20 octobre 2011

Kota Bharu

                Nous sommes presque à la frontière thaïlandaise sur la côte est de la Malaisie dans une petite ville de la région de Kelantan. Ici, plus qu’ailleurs la religion musulmane est omniprésente et il y a  quelques années, la Charia a failli s’imposer. C’est peut être  la raison pour laquelle, kota Bharu  tourne le dos à la plage. Les prières y rythment la vie des habitants au point même d’arrêter le marché nocturne pendant 45 minutes. Les femmes sont pratiquement toutes voilées et même les petites filles le sont. La communauté chinoise est moins présente.
                 L’appel à la prière commence à 5 heures du matin et ne s’arrête que la nuit tombée. Les mosquées que nous rencontrons sont imposantes et magnifiques.
                Mais Kota Bharu, c’est d’abord  la rencontre avec Rosdy (prononcé Rochdi : le «s » devient « ch »…peut être l’empreinte du passé colonial portugais). IL est l’ami de Bathma et lui aussi  est sur un fauteuil. Il est venu nous accueillir dés notre arrivée à l’aéroport et nous a invités très vite chez lui. Rosdy a un visage très avenant et sourit toujours. C’est avec un jus de noix  de coco cueillies dans son jardin qu’il nous accueille avec toute sa famille. Ils sont 12 frères et sœurs et nous avons eu l’honneur d’en connaître 5 d’entre eux.
               


























C’est autour d’un « Laksa » que nous avons partagé un très beau moment. Le laksa est un plat typique de Malaisie à base de nouilles de farines de blé et de riz agrémentées d’une
sauce de poisson et d’herbes fraîches (type « lemon grass ») mais il diffère selon la région
 où il est préparé. C’était très simple mais excellent.
 Les enfants ont aimé !
              Kota Bharu, c’est aussi  la rencontre avec son artisanat comme  la confection des cerfs-volant lune. Moment magique où seuls les gestes parlent devant ce vieil homme qui, avec minutie, avance dans son travail. Personne ne parle anglais et on observe pour comprendre. Il commence par tailler les fines tiges de bambous qui vont former l’armature du cerf-volant. Il les noue entre elles avec de la ficelle puis les recouvre de papier cristal. Enfin, commence l’étape la plus longue du processus où par de nombreux pliages et découpages, il les décore et les colore.  Ils peuvent atteindre plusieurs mètres de longueur (2à 3m) et leur fabrication peut prendre plusieurs jours. On apprendra plus tard que des manifestations de concours de cerf-volant ont lieu et que les participants sont  notés selon la beauté, la maniabilité, la hauteur  et la durée du vol de leur cerf-volant.














               







 Puis, nous nous sommes essayés à la technique du Batik. Ce fut un moment vraiment très agréable et où les fou-rires ont été nombreux ! La technique semble simple : on dessine avec de la cire les contours du dessin sur le tissu, préalablement tracés. Puis on applique les couleurs  une par une. Après fixation et lavage…le résultat est magnifique… ou pas !  La difficulté réside dans l’application de la cire qui ne doit être ni trop froide au risque de  voir les couleurs se diffuser ensuite, ni trop chaude parce que nous avons alors  de gros pâtés irrécupérables !!! Ce fut d’ailleurs la raison principale des fous rires avec notre professeur PADIL  OSMAN qui nous disait de ne pas nous en faire et  que c’était le premier !



                Un moment hors du temps,  sous une paillotte, entourés de batiks qui séchaient au vent, nous nous sommes sentis  pendant quelques heures artistes…la désillusion fut peut être à la vision de nos « chefs-d’œuvre » avec tous les défauts indélébiles. Mais nous avons été vite consolés par Padil qui nous a dit que pour une première fois c’était très bien et on l’a bien évidemment cru !!!lol  

                NOS DEUX OEUVRES!!!


               

             







MAIS CELA AURAIT PU ÊTRE CELA....

 

















            Enfin, nous avons eu aussi la chance de voir la fabrication de marionnettes articulées représentant des Dieux hindous : le gentil, le méchant, l’oiseau et la princesse. Sur du cuir, l’artiste perçait une infinité de tous petits trous qui vont laisser passer la lumière, une fois la marionnette finie. Le cuir ajouré est alors teinté avec des pigments liquides. C’est très doux au toucher, on dirait de la peau de pêche. La marionnette est rigide dans la mesure où elle se tient mais à la fois souple car elle peut être enroulée. L’articulation n’est que sur un bras grâce à deux rivets.


                L’art malais est  très coloré et même  les bateaux de pêcheurs qui partent tous les matins ont des proues magnifiques. Elles sont d’abord sculptées mais aussi peintes avec de multiples couleurs. Moi, j’adore !
                Les enfants se sont essayés à un jeu de billes dont le nom est « Chocla ». Il est  pratiqué par les jeunes enfants et le but est de déplacer les billes le long « d’une péniche » en bois creusée de multiples cases circulaires et d’en avoir le maximum dans « sa maison ». Ce fut l’occasion de voir que les jeunes écoliers sont aussi en uniforme …
















                et d’écouter des percussions spécifiques de Kelantan…



                PS : pour ceux qui veulent s’essayer à la cuisine asiatique, sachez qu’on trouve à  Nîmes plusieurs points de vente de produits asiatiques dont l’un se trouve aux « 7 collines » (périphérique).

vendredi 14 octobre 2011

Kuala Lumpur : la suite…

Kuala Lumpur est une capitale vraiment très belle et elle représente bien ce pays qui transpire de dynamisme. Les infrastructures y sont très modernes mais alliées à la nature omniprésente dans la ville. L’autoroute de 6 voies bordées de cocotiers est splendide.

Après un temps d’adaptation nécessaire, nous nous sentons presque comme chez nous à KL et il est très agréable de se déplacer comme bon nous semble par le sky-train qui, maintenant nous le savons, est complètement accessible pour Bernard dans toutes les stations. On ne s’attendait pas du tout à cela car avant notre départ, les mails de Bathma  nous alertaient sur la difficulté de circuler dans la ville. Mais elle n’est jamais allée dans le métro parisien !!!

 Nous avons souvent le fou rire en regardant les enfants devenir, le temps d’un voyage, les conducteurs du train. Ils s’appliquent manipulant des manivelles et des boutons imaginaires et faisant signe au sky train qui arrive en face. Cela fait beaucoup rire les locaux aussi ! Les enfants  n’ont d’ailleurs aucune inhibition et vont à la rencontre des autres, enfants et adultes, en baragouinant un anglais  très scolaire mais qui au fil du temps s’améliore (le nôtre aussi d’ailleurs !!).  Une remarque concernant le sky train : les sièges sont disposés à la façon asiatique,  ici on se regarde, ils sont face à face ! 





Après Chinatown, c’est « Little India » que nous avons parcouru de long en large. Il faut imaginer des rues entières  bordées d’échoppes vendant des tissus merveilleusement colorés, du coton mais aussi de la soie aux imprimés plus beaux les uns que les autres. On y ressent encore l’importance  de la religion musulmane par le biais des voiles exposés à la vente…mais ceux-là, colorés, sont magnifiques et donnent même à la femme qui le porte une allure très féminine. Pour maintenir son voile, elle se pare de bijoux-fantaisie brillants et c’est vraiment très beau.  








Au détour des rues, nous finissons par tomber sur un marché interminable où des odeurs de fritures émanent. En s’approchant, ce sont des beignets divers et variés faits à la minute. Certains sont des légumes trempés dans une pâte orange très  épicée, d’autres sont à base de viande  et toujours enrobés de cette pâte orange et enfin, on trouve notre bonheur dans des beignets de bananes (2 ringgits pour  10 beignets, 50 centimes d’euros).
D’autres stands attirent notre attention : ce sont toutes sortes de fruits et légumes séchés. Cela va bien sûr des légumineuses aux tomates par exemple ou aux mangues mais aussi par tous les types de champignons, de poissons et de viandes. Ils sont très amateurs de soupe. Les parfums se mélangent et c’est très étrange.

Nous finissons par aller nous restaurer et bien sûr un restaurant indien s’impose avec ses nams (galettes qui  remplacent le pain), riz et toutes sortes de petits plats qui accompagnent : épinards au fromage, curry de poulet, tomates séchées en sauce (un délice), petites courgettes (très fines mais avec de grosses graines à l’intérieur) à la sauce tomate, oignons et viandes dans une sauce rouge et des lentilles oranges et aplaties. Tout est un peu relevé mais nous avons du yaourt au concombre « to kill the spicy » (pour tuer l’épicé)
La cuisine ici est très variée, cela est dû aux influences de beaucoup de cultures. La cuisine peut être malaise, thaï, chinoise, indienne, japonaise et même portugaise, mais pas de morue (bizarre !!!!).
 Quand on se met à table, souvent, pas de couverts imposés : un pot avec fourchettes, cuillères et baguettes est posé au milieu de la table. Certains n’en ont même pas besoin : ils mangent avec les mains des plats servis sur des feuilles de banane. Celui qui fait la plonge doit être content !

Ah oui ! Ici pas de couteau. Nous mangeons uniquement avec une fourchette et une cuillère et si le morceau de viande est trop grand, on mord dedans ou on essaie de le déchiqueter entre ces 2 couverts !
En ce qui concerne les boissons qui accompagnent le repas, le choix est immense mais on s’arrêtera sur trois d’entre elles: le lait de soja, très protéiné (j’adore !), le Ice Tea lemon (le vrai thé glacé au citron…délicieux)  ou le  Barley, du jus de riz sucré avec le riz au fond du verre (là ce sont les enfants qui adorent).

Nous avons goûté d’autres jus de fruit frais comme celui au Durian. C’est excellent : fruit fibreux en bouche mais qui a une saveur qui rappelle celui du mélange du fruit de la passion et d’agrumes.