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vendredi 24 février 2012

Siem Reap et un village flottant

C’est une ville qui est bien plus agréable que Phnom Penh. La température y est plus supportable même si le taux d’humidité est toujours important.







Traversée par Siem Reap river, nos balades en Tuk-Tuk nous émerveillent à chaque fois. Quel transport idéal : pouvoir voir en direct, à vitesse lente et cheveux au vent !






Nous embarquons sur un petit bateau et comme d’habitude, l’embarcation de Bernard est périlleuse mais on y arrive !
Les Cambodgiens se précipitent pour nous aider et nous sommes très touchés.

Nous allons vers un village  flottant sur le lac Tonlé Sap.  C’est un village de vietnamiens. Dans les années terribles du régime de Pol Pot, ils ont  été aux côtés des Cambodgiens. Aujourd’hui, les Cambodgiens ferment les yeux sur l’entrée dans le pays de ces vietnamiens sans papier.  Regroupés dans des villages flottants, leur vie s’écoule au rythme des pêches.


C’est splendide : en arrivant des champs de nénuphars à perte de vue. Il y a toujours cette impression de « bazar organisé » quand on regarde les habitations au bord de la route. Tout est « rangé » mais comme si on avait posé les objets là par hasard : le linge sèche sur la clôture, sur les rampes d’escalier, les cintres avec les chemises sont accrochés à la paille des murs. Seuls les petits tas de bois sont l’exception à la règle ! LOL













Les jeunes pêcheurs nous sourient…Et puis c’est la découverte du village. Sur l’eau, les maisons sont colorées, souvent dans les tons de bleus mais ne jurent jamais avec la nature.













La vie s’organise sur l’eau. La pauvreté est là : beaucoup de femmes mendient avec leur bébé et en tant que mamans, Laurence et moi avons beaucoup de mal à rester indifférentes.



Notre guide nous explique d’ailleurs que beaucoup de pêcheurs meurent en exerçant leur métier. Beaucoup d’enfants sont donc orphelins de père  voire orphelins tout court.


Une organisation essaie de nourrir et de scolariser ces enfants mais les moyens dont elle dispose sont ce que les touristes acceptent d’acheter. Nous décidons tous d’apporter notre pierre à l’édifice et achetons 50 paquets de nouilles, de l’eau, 25 cahiers et 30 crayons.





L’arrivée dans l’école est une fête pour les enfants. Il y en a environ 50. Nous sommes accueillis par le professeur qui nous remercie pour notre contribution. Et ce sont des enfants en manque d’amour que nous trouvons, surtout les plus petits qui nous demandent rapidement de les porter. Laurence et moi avons des petites filles dans nos bras  qui admirent nos boucles d’oreille et nos petits objets divers et variés que nous avons sur nous.



Nous y passerons une vingtaine de minutes, des petites mains que l’on touche, des petits corps que l’on sert contre nous et des regards partagés les yeux dans les yeux : que du bonheur... Nous repartons avec le sentiment que c’est une goutte d’eau dans un océan mais c’est déjà une goutte d’eau !
Après avoir vu  quelques crocodiles, nous apprécions notre Lok Lak, un plat de spécialité cambodgienne : du riz frit aux herbes et type cantonnais avec un œuf au plat dessus accompagné de bœuf en sauce. On se régale.

2 commentaires:

  1. ces visites dans les écoles resteront pour vous des souvenirs très émouvants

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  2. Bonjour,

    nous nous sommes croisés dans la journée au "musée de la mine", vous en sortiez, nous y entrions
    je viens de me promener sur votre site et je constate que vous serez bientôt au Laos, nous aussi
    si nos chemins se croisent à nouveau ce serait super
    alors voici notre blog : lecyclope.over-blog.fr

    et à bientôt peut être!

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