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lundi 6 février 2012

Le marché "Jatujak" et promenade dans la venise de l'Est

Être à Bangkok un dimanche et manquer le marché du Week End « Jatujak » prononcé «chatuchak » serait vraiment dommage.
Plus de 15 000 stands : vous imaginez !!! Nous nous sommes d’ailleurs perdus  à plusieurs reprises malgré un plan à la main, c’est dire !

Tout y est : artisanat, antiquités, meubles (magnifiques), céramiques, luminaires, vêtements, animaux familiers, plantes, bouquins, chaussures, accessoires de mode, tissus, cuirs, encens, épices, fruits sans compter ses 4oo points de restauration.




Très populaire et bon marché, les Thaïlandais s’y  bousculent comme les touristes attirés par la diversité des marchandises.  Il est l’endroit incontournable de la cité des anges.
Nous  arrivons à l’ouverture pour éviter l’afflux et la chaleur et nous  repartons sans avoir tout vu. Impossible de voir toutes ces allées et tous ces stands minuscules  qui arrivent à contenir une quantité astronomique de marchandises. On en a  le tournis ! Mais nous  adorons déambuler dans ce labyrinthe.
Petite  pensée pour Fifi qui trouverait de jolies tenues ici!


Et puis, à midi, attablés dans un coin, nous  dégustons de belles écrevisses d’eau douce grillées au Barbecue avec une bonne boisson fraîche. Les doigts enduits de sauce cacahuète, ail et chili,  nous croquons dans des brochettes de pommes de terre en spirales, frites.




Quelle chaleur ! Nous transpirons à grosses gouttes et nous avons beau boire frais ou chaud (on essaye tout), rien n’y fait. C’est dans le tuk-tuk, cheveux au vent que nous respirons de nouveau.
Nous allons à la découverte de l’intérieur de  Bangkok  par les canaux.  En nous dirigeant vers le quai, nous empruntons des petites ruelles. C’est beaucoup moins dangereux pour tout le monde : ici, pas de place pour les piétons. On préfère vous écraser que de ralentir le trafic alors pour Bernard, il manque de  se faire renverser à tout moment. Les trottoirs sont impraticables en 4 roues par moments et puis rien n’est prévu réellement : cela a le don de nous énerver quelquefois. L’accessibilité est anarchique : il y a une pente pour accéder à un bâtiment et puis tout à coup, deux mètres plus loin : trois marches juste avant la porte.  Le skytrain tout neuf est complètement adapté (les rames, les quais, les wagons). Oui MAIS  8 marches pour accéder à l’escalator, qui ne fonctionne que dans un sens ! Pour redescendre : 30 marches ! GRRRRR, cela nous horripile!!!!

Arpenter les ruelles, c’est découvrir la vie quotidienne de ses habitants : c’est apercevoir un homme qui prie dans l’embrasure d’une porte, des hommes qui écaillent de gros poissons à même le trottoir, deux mètres plus loin, une femme qui décortique des crevettes sur le sol aussi, un conducteur de tuk-tuk qui entame un début de sieste jusqu’à ce qu’il soit réveillé pour une course, de la viande qui est sortie de gros congélateurs installés sur les trottoirs pour être livrée ou bien encore  des détails de peintures d’un temple .




Surnommée la Venise de L’Est, Bangkok porte bien son nom. Nous empruntons un « long tail » et navigons dans les entrailles de la ville. Les Varans qui se prélassent au soleil  nous regardent passer ; avec les inondations, des crocodiles se sont échappés des zoos  mais par chance, nous ne les avons pas vus !

Les habitants vivent dans leur maison sur pilotis au dessus de l’eau. Le linge sèche là où il peut, les plantes vertes en nombre pendent des toits ou embellissent la petite terrasse en bois, des drapeaux flottent au vent…l’impression que nous ressentons quand nous croisons les regards des habitants est la sérénité, une vie très simple parfois pauvre mais on a toujours un sourire ou un signe de la main.  Ils semblent prendre le temps de vivre, de pêcher le poisson qu’ils vont manger au repas. Peut être avons-nous une idée fausse mais une certaine joie de vivre semble se dégager.







Ce que nous aimons par-dessus tout, c’est la simplicité de la vie, ce « Maï Pen Araï ». Les casseroles sèchent et sont rangées en même temps sur le grillage : pourquoi les changer de place et les ranger dans un placard puisqu’elles seront de nouveau utilisées dés le repas suivant et relavées et re-sèchées!










1 commentaire:

  1. Franchement c'est de la provocation :
    ici il gèle à pierre fendre (et ce n'est pas qu'une image) et vous, vous suez à grosses gouttes
    :-D
    Heureusement les photos nous réchauffent un peu

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