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jeudi 2 février 2012

Bangkok, la trépidente!

Le voyage en bus vers Bangkok n’a pas été de tout repos : des hommes pour porter Bernard au départ et à l’arrivée entre des sièges espacés de 40 cm, vous pouvez imaginer le cirque! Mais ce fut ensuite 6 heures tranquille où une petite fille  vient « guetter les enfants ». Elle est belle comme un cœur : un bonbon pour elle en échange de longues bandelettes souples que sa maman nous tend. Bernard et les enfants s’empressent d’en mettre dans leurs becs, moi, je les sens et je ris déjà : eh oui c’est du poisson séché : rictus de bouche et on rit. Ce n’est pas si  mauvais mais pour des gourmands qui attendent du sucré, cela peut surprendre !
ce sont des morceaux souples de bananes séchées:
 belle présentetion, non?

















Quel bonheur de se retrouver dans cette capitale que nous avions découverte il y a deux ans. Bangkok est dans la démesure. Sa population  est la population totale d’un pays comme le Portugal, la Tunisie ou la Hongrie.

Des fruits séchés de toutes sortes
Les inondations qui ont eu lieu en octobre et novembre derniers n’ont laissé aucune trace, rien n’est visible.  Par certains côtés, elle nous rappelle Hanoï au Viet Nam avec ses quartiers à thèmes : la médecine naturelle, les Bouddhas, le métal, les garages de voitures…

Il y a deux ans, nous avions été frappés par le nombre de deux roues dans les rues. Deux ans après, ce sont bien les voitures qui ont pris le pouvoir. Ce qui est très drôle, ce sont les taxis (des Toyota Corolla) couleurs smarties. Les couleurs sont si vives que l’on croirait des jouets : orange, jaune, fuchsia, bleu turquoise… Ils sont très bon marché (environ 2,5€ pour une course en ville de 30 minutes) mais entre 16H et 19H (heures de pointe), il est très difficile de trouver un taxi qui accepte de mettre le compteur alors il faut négocier ferme. Nous nous rabattons souvent sur des Tuk-Tuks. Même si leur prix est plus élevé au départ, ils sont toujours meilleurs marché qu'un un taxi  qui ne veut pas mettre le compteur.

Pour vous donner une idée de la circulation à bord de notre Tuk-Tuk:
http://youtu.be/Es4VY-yet10
C’est un moment agréable où nous humons l’air de la ville car à Bangkok, les odeurs se mêlent : celles du poisson séché, des fleurs, des épices, des égouts … cela ne laisse personne indifférent ! Les quartiers se mélangent : le beau temple scintillant au milieu des tours vitrées des bureaux et des quartiers très pauvres de la ville.





Deux endroits dont  le Grand Palais accolé au temple «  Wat Phra Kaew » sont incontournables.
Il n’y a aucun mot pour décrire ce que l’on a vu. Tout est beau, tout est détail, tout est grandiose, nos yeux ne savent plus où regarder et même, on devient difficile et critique tellement nous sommes habitués à la beauté ! C’est fou.

Le Grand Palais,  l’ancienne résidence royale et le Wat Phra Kaew sont installés sur 95 hectares de verdure avec plus de 1OO bâtiments. Les pèlerins viennent prier devant le Bouddha d’émeraude de 66 cm. Il fut caché pendant des siècles sous une épaisse couche de plâtre et recouvert de feuilles d’or pour échapper aux voleurs.

Il fait une chaleur écrasante, la foule est là. Nous essayons de comprendre le plan tendu à l’entrée pour organiser la visite. S’asseoir sur un banc et lever les yeux du plan, c’est découvrir les faïences fines aux scènes d’oiseaux et de fleurs qui couvrent des murets, ce sont des guerriers qui entourent en soutenant les chédis, des sculptures-dentelles de fleurs qui ornent les toits et les frontons de certains bâtiments, des gardiens majestueux des portes des temples, des couleurs indescriptibles et même la maquette d’Angkor Wat.

Derrière la tête, ils ont des multitudes de petites têtes!





En repartant nous avons la chance d’assister à la relève de la garde : Donovann est toujours en admiration devant ces beaux uniformes.








Il est trois heures de l’après-midi et nous mangeons dans le quartier chinois des nouilles aux herbes avec des morceaux émincés de porc. Il y a un présentoir de quatre pots à épices. Nous observons la scène : une cuillère de sucre, une de soja, une de piment rouge fermenté et  du piment séché ! Nous la préfèrerons nature avec juste une pointe de soja. Tout cela est préparé dans la rue et il y a belle lurette que nous ne regardons plus à l’hygiène « zéro bactérie » ! Quand c’est tentant, on s’attable et on mange sous les yeux amusés des chinois et des thaïs  qui nous entourent. On suppose que c’est de voir dans ces quartiers des enfants occidentaux manger avec des baguettes !!  
Ici, pas d’heure pour manger : bien pratique car on trouve de tout à toutes heures. En rentrant en France, je crois que ce que nous allons regretter à l’unanimité, ce sont les fruits frais et sucrés, prédécoupés avec les petites piques en bois pour ne pas se salir les mains. C’est 20 bahts (moins de 25 cts d’euro)  le petit ananas, la noix de coco, la mangue, la papaye verte avec des épices chili et sel (si l’on veut). Les enfants Thaïlandais ne sont pas en manque de vitamines. A la sortie de l’école à 17H, ils ont tous un petit billet pour acheter et manger une portion de fruit.

Au stand de café, un arbre à billet où l'on vient prier
 en ajoutant un nouvelle branche.
Nous errons dans chinatown, buvons un café-lait glacé. Le café est presque aussi bon que celui du Viet Nam. Le café en poudre est mis dans un chinois. Celui-ci est trempé dans l’eau bouillante et reste en contact longtemps. Son arôme est libéré et fort. Et quand du lait concentré y est ajouté, là : c’est du pur bonheur !  La dame nous propose de nous attabler tranquillement. Donovann joue comme d’habitude avec tout ce qui est à sa portée : cette fois-ci : la pique du fruit frais ! Je vois la dame lui faire des signes de la tête et une moue pour lui dire d’arrêter de la mettre à la bouche. Il fait comme s'il ne la voyait pas et moi, en maman indigne, je laisse faire parce que je juge le danger faible. Nous finissons de boire le café quand je sens la dame me dire « madame ! ». Je tourne la tête et je vois mon Donovann, la bouche ouverte : elle lui avait confisqué la pique qu’elle a mis à la poubelle directement. Je n’ai pas pu m’empêcher de rire aux éclats tellement son visage criait sa surprise …mais il n’a pas dit mot ! Pour elle, c'était tout à fait naturel d'intervenir... LOL

1 commentaire:

  1. Je ris encore en imaginant la tête des gourmands qui croyaient manger une bandelette au caramel !
    Bises
    Suzanne Z

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