Messages les plus consultés

mercredi 22 février 2012

De Kep à Siahanoukville

Kep est vraiment un joli endroit.  Nous assistons au loin à des femmes qui pêchent des coquillages; des paillottes sont installées tout au long de la route avec des hamacs. Nous longeons le golfe de Thaïlande et nous nous dirigeons vers Sihanoukville.





Sur la route, nous testons le massage Shiatsu. Il est pratiqué par des personnes aveugles qui nous étirent dans tous les sens. C’est une expérience étonnante où leur handicap devient un plus. Les mains  nous touchent avec précision, ils parlent entre eux et rient aussi. Nous sortons de là étirés jusqu’aux oreilles et avec le sentiment d’être complètement moulus et étonnés d’avoir pu réaliser certains gestes comme pour Bernard, les pieds ramenés aux oreilles.                                 

Sur la route, les vaches se promènent en liberté, les maisons colorées attirent notre regard. Et puis Sihanoukville…


Que dire de plus, que nous nous octroyons un moment de détente, l’occasion pour Donovann et Tess de se baigner dans ce golfe aux portes de l’océan Indien : pâtés de sable et collier d’algues, cela change des visites d’adultes…et puis, cela nous fait du bien, ces vagues, dans cette chaleur humide.









Le retour vers Phnon Penh commence par l’arrêt dans un petit marché local, pas si petit que cela d’ailleurs puisqu’il se tient dans un hangar gigantesque au toit de tôle. La chaleur y est étouffante. On ne sait pas comment ils font : alors que nous, presque déshabillés, nous transpirons à grosses gouttes, ils sont secs  avec leurs manches longues, leurs pantalons et parfois même des gants. La conversation est facile et tout est prétexte pour échanger, cela nous fait du bien et leurs sourires sont  vraiment une signature de ce beau pays.

Puis, c’est la visite d’une exploitation de poivre plutôt sommaire : LOL. Deux cambodgiens quadragénaires, musclés, aux dents en or, nous reçoivent. L’exploitation se résume aux  poivriers qui grimpent le long de mats d’un côté du chemin et de l’autre une bâtisse où le poivre est séché et vendu.  C’est aussi l’occasion de voir le cactus dont le fruit est celui du dragon.


Pause déjeuner dans un petit restaurant tenu par un cambodgien qui parle très bien français car il a vécu à Strasbourg. Ses enfants vivent  d’ailleurs  en France. Le repas : un régal ! Du poisson frit en sauce avec des petits légumes croquants: nous avons raclé les plats.

1 commentaire:

  1. je pense qu'il s'agit du poivre de Kampot qui existe en noir, rouge ou blanc.Le blanc a un goût de menthe fraîche et de fruit. Parfum terrible sur de la volaille ou des oeufs.

    RépondreSupprimer