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samedi 26 mai 2012

Mandalay- Myanmar

La Guest House dans laquelle nous nous installons ne paye pas de mine au premier abord. Mais le cadre est à la fois charmant et bucolique et l’accueil y est familial avec une mamie au commande et à nos petits soins ! Alors, dés les premiers instants, on s’y sent bien et en entrant dans la chambre, nous retrouvons nos amis, les Geckos !
La chaleur est étouffante (autour de 41°C) et on regrette déjà la douceur de Yangon. Le programme est chargé dés demain matin.
Nous négocions avec super mamie un chauffeur et un coupé Honda dont la pièce principale est le Klaxon. Il ne déroge pas à la règle birmane: il est très serviable et lui aussi aux petits soins. Nous avons prévu quatre stops et nous en ferons plus  sur ses conseils avisés. Dans notre programme, nous avons évité de manière systématique les endroits où est appliquée la taxe gouvernementale (comme pour le choix de la Guest House).
Nous visitons un atelier de fabrique des feuilles d’or. Deux hommes martèlent avec des masses de trois kilos, sur un tempo rapide une pierre sur laquelle est posée deux feuilles de bambous. Entre celles-ci, se trouve une pépite d’or. Il faudra plusieurs étapes pour obtenir le résultat final.


Chaque étape est rythmée par une clepshydre composée d’une noix de coco qui se remplit peu à peu. Dans la pièce à côté, des femmes appliquent aux doigts les feuilles d’or sur les statues de Bouddha ou sur des objets  laqués. Mandalay est la capitale de la fabrication de la feuille d’or.




Première Paya (pagode) : Mahamuni, toute dorée. Elle est immense et est très vénérée. Il est de coutume pour les hommes (car les femmes n’en ont pas le droit !) de venir appliquée sur la statue de Bouddha en bronze (du premier siècle avant JC), les feuilles d’or. Elles atteignent aujourd’hui une épaisseur de 15 cm et rendent le corps de la statue complètement  boursoufflé. Nous  y croisons de très nombreux fidèles qui viennent en groupe  prier, manger, dormir et échanger. L’ambiance y est familiale.
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Sur un côté de la cour intérieure, un petit bâtiment abrite des statues dérobées à Angkor Vat dont les têtes ont été changées. Chacun y vient caresser la partie du corps qui le fait souffrir ; la statue a le pouvoir de le soulager. On perd rien à essayer et advienne que pourra (nous vous tiendrons bien sûr  au courant).

Puis, c’est le monastère Shwe In Bin tout en teck. Dés l’entrée du chemin de sable, nous devons nous déchausser. C’est donc pieds nus que nous serpentons entre les manguiers couverts de fruits. Le monastère est très beau et à l’intérieur, la salle centrale sert d’écrin au Bouddha. Le reste est aéré et est très calme. Il est l’heure du repas  et les moines déjeunent ou se reposent dans un transat. Un porteur de cloche en bois attire l’attention de Donovann.
 

















La Paya Sandamuni  nous a marqués par le nombre de stèles en marbre (environ 1800) portant des commentaires sur le Tripitaka (canon bouddhique) et érigée pour chacune d’entre elles à l’intérieur d’un petit stupa blanchi. Il est très étonnant pour nous de voir s’installer de petits groupes ou des familles à l’intérieur de l’une d’entre elles et  s’asseoir sur une natte pour y manger et  bavarder. Tout autour du temple, les toits des petits stupas blanchis donnent une impression d’intemporalité!




La Paya Kuthodaw jouxte cette dernière et on la nomme « le plus grand livre du monde » à cause de la gravure de la totalité des livres du Triptaka sur ses stèles en marbre. Détail amusant : il faudrait 450 jours à raison de huit heures par jour pour en terminer la lecture !

Dernière étape : nous gravissons la colline de Mandalay pour y découvrir la vue panoramique de la ville depuis le temple au sommet. Pour y accéder, nous empruntons l’ascenseur, réservé aux personnalités, que l’employé  nous avait dit d’abord qu’il ne fonctionnait pas puis qu’il fait fonctionner pour nous : merci Bouddha ! (moyennant 2000 Kyats : 2€).  Nous rencontrons de jeunes prêtres en formation, guitare à la main et avec qui nous bavardons.  Dans le temple, au milieu des piliers verts couverts d’éclats de miroirs, nous imitons les birmans et  dégustons un cornet de glace. Les décorations du temple sont à couper le souffle et ce qui nous amuse beaucoup sont les petits salons dont les petits fauteuils sont squattés par des pèlerins fatigués.




Nous transpirons à grosses gouttes et des boissons fraiches dans un endroit climatisé vont nous réanimer.

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