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jeudi 31 mai 2012

Burma: De Mandalay à Bagan



Nous devons parcourir près  de 200 km en bus : départ 8H30 et arrivée prévue vers 15H ! Nous allons  comprendre  pourquoi le bus va mettre tant d’heures…
D’abord il faut atteindre la gare routière qui se trouve  de l’autre côté de Mandalay. Nous croisons des files et des files de moines qui collectent le riz. Les vélos sont nombreux sur la route et les taxis collectifs sont bondés.




En route pour le travail...















Le parking de la gare est immense : il y a à la fois les bus, les poids lourds et des camions. On nous dépose et nous attendons tranquillement l’heure du départ.


L’embarquement dans le bus se fait tant bien que mal mais  nous sommes enfin  installés : la climatisation fonctionne et ce n’est pas un luxe avec de telles températures.
8H30 départ
8H45 arrêt  dans un endroit complètement désert. A y regarder de plus près, il  y a juste un atelier de mécanique. On nous dit que l’arrêt durera 10 minutes. En fait nous serons arrêtés une heure pendant laquelle ils vont changer le moteur !! Tout le monde est stupéfait. Et pour couronner le tout en reprenant la route, la climatisation est tombée en panne et la chaleur à l’intérieur du bus dont les fenêtres sont scellées devient rapidement insupportable. Ils finissent par rouler la porte ouverte.
Nous traversons des endroits très secs et puis tout à coup un îlot de verdure dû à la culture du riz. Les fermiers mènent les bœufs qui tirent les charrues.



Les habitations des villages que nous traversons sont sommaires : leurs murs sont faits de bambou tressé et le toit souvent de chaume. Les enfants jouent  tout en gardant les vaches. Les parents  responsabilisent  très tôt les enfants et nous les voyons souvent les aider, même très jeunes. Aux terrasses des restaurants, il n’est pas rare de voir les parents aux fourneaux et les enfants d’une dizaine d’années prendre les commandes et servir.




Nous roulons depuis quelques heures à une moyenne de 50 km par heure quand soudain la route disparait et c’est une piste sablonneuse que nous empruntons avec le bus. La vitesse tombe à quelques petits km/H et nous prenons notre mal en patience, d’autant que nous dégoulinons tous de sueur. La route est en voie de construction et tout le long, des tas de cailloux sont amoncelés. 



 Jamais, il n’aurait été permis en France qu’un bus passe dans de telles conditions ! Nous ne pouvons   lire tellement les secousses rendent impossible la lecture. Nous apercevons enfin le panneau d’indication de Bagan quand le bus s’arrête net et une jeune femme prie tous les étrangers d’avoir la gentillesse de bien vouloir payer la taxe gouvernementale de 10 dollars par personne pour pouvoir avoir accès au patrimoine de Bagan (pour entrer dans Bagan pour résumer). Nous nous regardons tous ébahis et nous nous exécutons tous  parce que nous n’avons pas le choix.


Nous avions réussi à échapper à celle de Mandalay mais cette fois-ci, on nous cueille dés l’arrivée en bus…

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