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mardi 27 septembre 2011

De Anudhapura à Sigiriya

Nous quittons Anuradhapura sous un franc soleil. Les heures passent ; notre route pour Sigiriya devient de plus en plus chaude. Une douce torpeur nous envahit ; tout autour de nous ralentit.

Très régulièrement au bord de la route des checks points aussi endormis que les vaches en liberté nous regardent passer langoureusement (heu… ce sont les vaches qui ont un regard langoureux). On a du mal à faire la différence entre les policiers, les militaires et la police militaire…

Ces checks points sont les vestiges de la guerre civile qui finalement s’est terminée il y a seulement 2 ans.

Nous sommes parfois ralentis par des travaux : ici, un tronçon de route est refait : ce sont pour la plupart des femmes, qui, armées de pelles remblaient… Elles sont très vêtues malgré les 35°, et en plus elles portent le gilet fluo, un casque et une écharpe pour la poussière. Le SMIC au Sri Lanka est d’environ 40€.

De drôles de « véhicules » nous ralentissent : le chaînon manquant entre la tondeuse à gazon et le mini tracteur (moins de 80cm de haut) ; une remorque plate y est attelée, et sa vitesse frise bien les 15 Km/h ! Son nom : le pako-pako (c’est exactement le bruit que ça fait en roulant).

Namal nous a trouvé un hôtel pour passer la nuit. Nous devenons nomades ; demain nous continuerons pour Polonnaruwa.

Début d’AM, le van nous amène à Sigiriya : c’est un bouchon de lave d’un volcan éteint. Ce rocher pourrait avoir été habité depuis la préhistoire. Les femmes bien en chair figurant sur les fresques anciennes seraient la représentation de Tara, importante déesse du bouddhisme Mahayana.

Depuis 1982, Sigiriya est sur la liste du patrimoine mondial. Notre billet du triangle culturel nous en autorise l’accès. L’ascension commence. Après les fresques, le mur du miroir de 3m de haut. Ses graffitis intéressent les chercheurs : en effet, ils datent du IVe au XIVe siècle (développement de la langue, de l’écriture et critiques de l’art et de la beauté).
Le chemin débouche ensuite sur deux énormes pattes de lion (son corps assis a disparu). Enfin, le sommet et sa dalle en pierre lisse (le trône du roi). On observe la jungle autour comme devait le faire le Roi Kassapa il y a 1500 ans.

Les enfants ont gravi les 1200 marches pour monter au sommet du rocher ; bravo !!  Ils ont fait leur EPS de la semaine, lol !!

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