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lundi 16 janvier 2012

Maï Pen Araï

Nous retrouvons le nord de la thaïlande avec un vrai plaisir : Chiang Maï nous avait laissé, il y a deux ans un souvenir inoubliable et nous ne pouvions pas imaginer de revenir dans ce pays sans revoir notre Chiang Maï, la rose du nord (traduction littérale). C'est donc notre première étape.
On ne peut pas comprendre un pays, un continent si l’on ne comprend pas ses habitants. « Maï Pen Araï » est l’expression qui veut dire « peu importe, ce n’est pas grave »  et elle colle parfaitement à la peau  des thaïlandais et aux asiatiques en général. Cela fait maintenant plus de quatre mois que nous vivons dans le continent asiatique et nous apprenons avec ses habitants cette philosophie de vie où tout est solution dans une ambiance de calme.
Anecdocte qui illustre bien cet état d’esprit: nous sommes à  Chiang Maï depuis peu et sommes abordés par un conducteur de petit tuk tuk. A la vue de son engin, nous lui faisons comprendre qu’il n’y a pas assez de place pour nous cinq, le fauteuil et nous. Mais avec insistance, il nous montre son tuk tuk; alors Bernard monte le premier, Donovann ensuite puis le fauteuil entre leurs pieds et le chauffeur et à mon tour, je m'y glisse. Tess ??? Il  baisse une petite tablette qui recouvre la batterie à côté de lui et voilà un petit siège sur mesure pour elle ! « Maï Pen Araï », se dit-on !
Nous retrouvons l’habitude du « Waï » : les deux mains jointes amenées devant le visage en signe de respect. Mais, ce geste  doit  être fait à bon escient et c’est une question de hiérarchie. On ne «Waï » pas une personne plus jeune que nous, ou qui nous sert ou bien encore d’un rang  social inférieur au nôtre.
Le respect  est absolu pour les moines, les professeurs d’école et les agents administratifs. D’ailleurs, pour ces derniers, le non respect à leur égard est passible d’un an de prison. Une pancarte au dessus du bureau de la poste de la  douane l’affiche en gros caractères.
Quant à leur langue, le « Maï Pen Araï »pourrait s’appliquer  aussi dans la mesure où le langage est « facilité et logique » : il n’y a pas de déterminant et les mots sont découpés en notion. On dit par exemple « eau abeille » pour miel, « moteur air » pour avion et « eau orange » pour jus d’orange.  Les relations sont, elles aussi, plus directes. Les Thaïlandais ne se disent pas bonjour proprement dit mais demandent « tu vas où ?, d’où tu viens ? T’as mangé quoi ? Où est-ce que tu as mangé ? »  Et ils ne disent pas au revoir sauf s’ils sont certains de ne plus vous revoir !
Quant à nous, touristes, notre vie est facilitée dans la mesure où tout peut  être prévu pour le lendemain voire pour dans une heure ! Les Thaïlandais sont ainsi : ils vivent au rythme de leur besoins. Par exemple ils mangent quand ils ont faim ! Pas d’horaire pour indiquer qu’il faut passer à table et tout est toujours ouvert, même le marché de légumes ! Et aller acheter ses tomates à minuit est tout à fait possible.
Voilà, la dernière phrase pourrait être de nous souhaiter
et de vous souhaiter à tous de penser  « Maï Pen Araï »!!!






2 commentaires:

  1. MAI PEN ARAI" je le dis souvent en francais à corinne " c'est pas grave" elle a l'impression que je m'en fous, non je ne m'en fous pas, parce que c'est pas grave, et parce que je suis un vietnamien d'origine et je fonctionne comme un asiatique et corinne est une europeenne
    "mai pen arai" ça relativise les choses
    bisous à vous 4

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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