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vendredi 1 juin 2012

Birmanie: Bagan en calèche



Nous déjeunons quand une musique se fait entendre. Des chars à bœufs décorés passent, des femmes joliment habillées et tout un défilé d’hommes et d’enfants suivent. Il y a même une chanteuse ! On nous explique que l’on fête un don privé à un temple.



Nous partons cette fois-ci en calèche découvrir la plaine de Bagan et les temples plus difficiles d’accès à vélo.  Au son et au rythme  des sabots, le paysage défile.








Les temples de Bagan ont un véritable air de ressemblance pour certains avec Angkor. Le site est splendide et une image vient à notre esprit. La plaine est comme une terre qu’une main céleste aurait semée de monuments.







 A vélo, nous avions déjà vu que les maisons étaient construites au milieu des temples mais les terres le sont aussi et  les paysans s’affairent dans leurs champs. Le travail s’organise donc aussi autour des temples.
Vraiment ce site de Bagan mérite d’être connu, il vaut presque celui d’Angkor, mais pour le moment, il est beaucoup moins réputé ; gageons que ça viendra.



La culture de la cacahuète remplace celle du coton qui s’est déroulée en saison sèche. En atteignant les sommets des temples, nous jouissons d’une vue magnifique sur ces rangs parallèles venant tout juste d’être semés.



La visite de l’intérieur des temples est aussi, pour nous, un spectacle toujours aussi beau : entre les sculptures fines des frontons et des piliers, et les immenses bouddhas tous  différents les uns des autres. Parfois, c’est un pilier énorme, central, sur lequel s’appuient 4 bouddhas différents sur chaque face. Parfois, ce sont des longs corridors voûtés.





Les extérieurs sont aussi l’occasion d’admirer  l’architecture : les statues semblent même vivantes !









 Les oiseaux ont des habitats luxueux…








 Nous avons la chance de visiter un petit village de la plaine. Nous passons devant une étable où deux vaches se reposent et nous demandons pourquoi, il y a si peu de lait et de yaourts au Myanmar et on nous explique qu’ils traient la vache uniquement lorsqu’il y a un bébé.
On nous montre le pressoir à huile de cacahuète ou de  sésame. Quatre kilos de cacahuètes sont nécessaires pour obtenir 3 litres d’huile. Puis, ce sont des métiers à tisser devant lesquels nous nous arrêtons. Ils permettent la fabrication d’écharpes qui servent à essuyer leurs mains quand ils  cuisinent ou à porter sur la tête pour se protéger du soleil ; mais aussi des sacs, des blouses…



Une mamie de 85 ans est au rouet, pliée sur ses genoux, elle fait preuve d’une vraie dextérité. Elle est heureuse de nous montrer les cigares qu’elle confectionne et qu’elle fume : deux par jour ! Nous sommes impressionnées par la taille des cigares : ils sont très gros. Elle utilise des feuilles de maïs qu’elle remplit avec un mélange haché de feuilles de tabac, de feuilles de maïs et de feuilles de Tamarin.




Les femmes birmanes sont très friandes de nos vêtements, de notre maquillage, du parfum et de toutes nos petites choses en général. Elles n’hésitent pas à nous demander de les échanger contre leur artisanat. C’est une drôle de sensation : veulent-elles nous ressembler ou veulent-elles gagner de l’argent en vendant ces dons ? Nous ne le savons pas.
Ce qui surprenant, c’est que nous retrouvons des vêtements qui viennent de Thaïlande, que nous avons vus à des prix très bon marché et qui se retrouvent ici en Birmanie vendus à des prix très excessifs. C’est peut-être la raison de l’intérêt porté par ces femmes...




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