Mille piliers de teck datant de 200 ans soutiennent cette magnifique passerelle. Nous parcourons les 1,2 km en admirant le paysage. La passerelle a subi l’épreuve du temps et l’on devine qu’une rambarde existait auparavant. Les lattes de bois sont un peu abîmées par endroit et c’est avec précaution que nous progressons. Nous nous trouvons quand même à plusieurs mètres du niveau de l’eau du lac à Amarapura, dernière capitale royale du Myanmar.
Nous observons un couple de pêcheurs : l’homme ramasse des crabes pendant que sa femme remplit le panier sur sa tête. Des bandes de terre qui ne sont pas encore immergées sont devenues le temps d’une saison des rizières. C’est la récolte et on s’affaire. Plus loin des buffles prennent un bain alors que deux vaches guidées par le fermier tirent une charrue et labourent la terre.
Une multitude de canards pataugent pendant que les locaux viennent se promener ou passer d’un monastère à l’autre, de l’autre côté de la rive.
Nous sommes abordés par un batelier qui nous propose de voir la structure du pont par le dessous. Il a eu raison car le pont semble suspendu dans les airs tellement cette structure est aérée.
Nous reprenons la route en direction de la colline de Sagaing, vue panoramique depuis un temple sur la vallée parsemée de Stupas et sur le fleuve Ayeryarwady. Nous traversons quelques villages et puis ensuite la route est magnifique avec ses flamboyants en fleurs. Le pasteur fait traverser son troupeau de vaches et les bus bondés roulent les uns derrière les autres.
L’arrivée : devant nous se dresse un escalier qui compte près de 400 marches. Il fait chaud et nous savons que nous allons souffrir alors nous prenons notre courage à deux mains et entamons doucement l’ascension. Elle nous est rendue facile par la présence de bancs en pierre tout au long de l’allée. Nous n’hésitons d’ailleurs pas à nous y arrêter et boire une bonne gorgée d’eau. C’est aussi l’occasion d’échanger des sourires et nous rencontrons une famille birmane qui nous demande notre nationalité et qui nous demande gaiment si nous voulons bien être photographiés avec elle. Voici ce que ça donne!
Au fil de la progression, la vue devient de plus en plus belle.
La descente ne sera pas moins éprouvante que la montée, mais nous faisons de jolies pauses encore une fois sur les bancs.
Retour dans notre beau taxi, assis sur une natte, orteils à l’air et cheveux au vent… Oh yeah !
Orteils au vent, on se demande presque qui est la mère, qui est la fille!! Profitez bien de vos derniers jours!! Vite, le plaisir que vous nous racontiez tout ça de vive voix!!! Bonnes bises de France!
RépondreSupprimerje vois qu'on est nombreux à languir votre retour. A bientôt .
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