Nous devons parcourir près de 200 km en bus : départ 8H30 et
arrivée prévue vers 15H ! Nous allons
comprendre pourquoi le bus va
mettre tant d’heures…
D’abord il faut atteindre la gare
routière qui se trouve de l’autre côté
de Mandalay. Nous croisons des files et des files de moines qui collectent le
riz. Les vélos sont nombreux sur la route et les taxis collectifs sont bondés.
En route pour le travail... |
Le parking de la gare est
immense : il y a à la fois les bus, les poids lourds et des camions. On
nous dépose et nous attendons tranquillement l’heure du départ.
L’embarquement dans le bus se fait
tant bien que mal mais nous sommes enfin
installés : la climatisation
fonctionne et ce n’est pas un luxe avec de telles températures.
8H30 départ
8H45 arrêt dans un endroit complètement désert. A y
regarder de plus près, il y a juste un
atelier de mécanique. On nous dit que l’arrêt durera 10 minutes. En fait nous
serons arrêtés une heure pendant laquelle ils vont changer le moteur !! Tout
le monde est stupéfait. Et pour couronner le tout en reprenant la route,
la climatisation est tombée en panne et la chaleur à l’intérieur du bus dont
les fenêtres sont scellées devient rapidement insupportable. Ils finissent par
rouler la porte ouverte.
Nous traversons des endroits très
secs et puis tout à coup un îlot de verdure dû à la culture du riz. Les
fermiers mènent les bœufs qui tirent les charrues.
Les habitations des villages que
nous traversons sont sommaires : leurs murs sont faits de bambou tressé et
le toit souvent de chaume. Les enfants jouent
tout en gardant les vaches. Les parents
responsabilisent très tôt les
enfants et nous les voyons souvent les aider, même très jeunes. Aux terrasses
des restaurants, il n’est pas rare de voir les parents aux fourneaux et les
enfants d’une dizaine d’années prendre les commandes et servir.
Nous roulons depuis quelques heures
à une moyenne de 50 km par heure quand soudain la route disparait et c’est une
piste sablonneuse que nous empruntons avec le bus. La vitesse tombe à quelques
petits km/H et nous prenons notre mal en patience, d’autant que nous
dégoulinons tous de sueur. La route est en voie de construction et tout le
long, des tas de cailloux sont amoncelés.
Jamais, il n’aurait été permis en
France qu’un bus passe dans de telles conditions ! Nous ne pouvons lire tellement les secousses rendent
impossible la lecture. Nous apercevons enfin le panneau d’indication de Bagan quand
le bus s’arrête net et une jeune femme prie tous les étrangers d’avoir la
gentillesse de bien vouloir payer la taxe gouvernementale de 10 dollars par
personne pour pouvoir avoir accès au patrimoine de Bagan (pour entrer dans
Bagan pour résumer). Nous nous regardons tous ébahis et nous nous exécutons
tous parce que nous n’avons pas le
choix.
Nous avions réussi à échapper à
celle de Mandalay mais cette fois-ci, on nous cueille dés l’arrivée en bus…
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