Il est tôt et le réveil est difficile même si nous avons été réveillés par les cloches et les gongs des moines à 5 heures et par l’installation du marché devant nos fenêtres. Nous avalons très rapidement un café Lao (un délice), les enfants sont excités comme des puces : aujourd’hui, ils vont faire du canoë Kayak et puis surtout ils vont voir des éléphants.
Le Laos était appelé autrefois le pays du Million d’éléphants. Même si leur nombre a vraiment baissé, ils sont au Laos les plus nombreux d’Asie du Sud-est. Ceux qui sont domestiqués servent aux durs travaux forestiers et d’agriculture mais aussi au tourisme…pour le plus grand bonheur des enfants et des plus grands.
Nous quittons la route goudronnée pour entamer une route poussiéreuse dont la première partie est en construction. La terre rouge s’envole à notre passage et l’on comprend vite pourquoi toute la végétation est recouverte de cette poussière rougeâtre.
C’est vers une école de cornacs que nous nous dirigeons. A peine arrivés, nous contemplons les lieux : nous sommes au milieu de la forêt et près d’une rivière mais ce n’est que le début… Les éléphants sont là. Nous montons dans une nacelle en bois sur un prénommé « Chocolat » et nous voici partis avec Kanh, le cornac de 18 ans.
La ballade commence et elle va durer plus d’une heure et demie. D’abord, les sous-bois où, nous sommes ballotés de toutes parts puis la rivière où Tess finit par avoir les jambes mouillées jusqu’aux cuisses. Eh oui, à l’invitation de Kanh dès le début, elle est devenue le cornac pendant toute la durée de la balade. Les paumes des mains posées sur la tête de Chocolat, les jambes pendantes de chaque côté, le long des grandes oreilles, elle n’a aucune appréhension. Pourtant, nous retrouvons de nombreuses fois déséquilibrés et presque parallèles au sol. Donovann a rejoint sa sœur trouvant cela rigolo. Quant à moi, au vu de mon grand âge, je suis restée très sagement assise au côté de Kanh et j’ai pu bavarder tranquillement avec lui. J’ai appris qu’il était orphelin de père, tué dans un accident de moto à cause de l’alcool, qu’il était le seul garçon de la fratrie et qu’il devait subvenir aux besoins de sa mère et de ses sœurs. Il avait arrêté l’école à 14 ans et était devenu cornac.
http://www.youtube.com/watch?v=ONHvhW826pcLa ballade commence et elle va durer plus d’une heure et demie. D’abord, les sous-bois où, nous sommes ballotés de toutes parts puis la rivière où Tess finit par avoir les jambes mouillées jusqu’aux cuisses. Eh oui, à l’invitation de Kanh dès le début, elle est devenue le cornac pendant toute la durée de la balade. Les paumes des mains posées sur la tête de Chocolat, les jambes pendantes de chaque côté, le long des grandes oreilles, elle n’a aucune appréhension. Pourtant, nous retrouvons de nombreuses fois déséquilibrés et presque parallèles au sol. Donovann a rejoint sa sœur trouvant cela rigolo. Quant à moi, au vu de mon grand âge, je suis restée très sagement assise au côté de Kanh et j’ai pu bavarder tranquillement avec lui. J’ai appris qu’il était orphelin de père, tué dans un accident de moto à cause de l’alcool, qu’il était le seul garçon de la fratrie et qu’il devait subvenir aux besoins de sa mère et de ses sœurs. Il avait arrêté l’école à 14 ans et était devenu cornac.
Le plus beau dans la promenade est la nature sauvage que nous traversons, la beauté de cette rivière et même si nous sommes en groupe, c’est magique. Tout le monde apprécie l’expérience.
Puis, nous avons pris un canoë kayak, et au bout de 30 minutes nous sommes aux cascades de Tat Sae.
Les enfants se baignent : le lagon bleu est à couper le souffle. Une halte déjeuner bien méritée et surtout un moment où nous avons fait connaissance avec le groupe qui va participer à la descente de la rivière en canoë l’après-midi. Il y a une hollandaise de 24 ans, deux allemands d’une trentaine d’années et un jeune couple australien. Ils sont tous très sympathiques et nous échangeons nos expériences.
Il est l’heure, je suis avec Tess dans le canoë et Donovann se retrouve avec un jeune instructeur. La découverte de la rivière Nam kan continue. Les « rapides » n’ont de rapide que leur nom ! (De toute façon, nous avions précisé que nous voulions une descente non dangereuse pour les enfants). Je pose la question qu’il ne fallait pas poser : « combien dure la descente ? » et là, on me dit que nous sommes partis pour 2H30 ! Alors nous arrêtons de ramer comme des dératés et prenons tout le temps d’admirer le paysage : la course s’est transformée en épreuve de fond ! Entre montagnes, forêts et rivière, on ne pouvait imaginer mieux. Par moment, des odeurs exquises de fleurs nous arrivent. Des femmes ramassent et lavent des algues : elles seront ensuite frites pour être consommées. Des hommes travaillent dans les jardins, des enfants se baignent. On entend des bruits dans la forêt et on aperçoit de temps à autres les buffles qui nous suivent : c’est drôle. L’ambiance est délicieuse, d’autant plus que la ballade se tourne en expression de chants entre Beatles, Piaf et Freddy Mercury ! Les deux allemands sont des comiques nés et on rit tous beaucoup même si la fatigue se fait ressentir et que des ampoules apparaissent sur les pouces. Les enfants m’étonnent car ils ne lâcheront pas le morceau et rameront jusqu’au bout même avec leur ampoule éclatée !
Nous sommes tous très heureux d’arriver et je suis sûre que tout le monde dormira très bien cette nuit !
Tess et donovann sont entrain de vivre de sacrés expériences. Ces cascades sont vraiment splendides. biz a vous 4
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerencore de belle chose vu et faite par Tess et Donovan continué et merci biz
Patrick Laurence
coucou
RépondreSupprimerça doit faire bizarre d'être sur un éléphant !!!
Amandine