Quand l’idée de partir en Asie
pendant 10 mois a germé dans notre esprit il y a maintenant presque dix ans,
c’était avant tout pour aller à la rencontre de cultures différentes de la
nôtre. C’était aussi faire prendre
conscience à nos futurs enfants de ces différences qui constituent la vraie richesse
de notre monde. Parce que nous sommes
persuadés que l’ouverture à l’autre est une condition sine qua non pour
s’ouvrir à soi-même.
Voilà, c’est la fin du voyage, la fin d’une belle aventure si enrichissante et pleine d’humanité. Nous en ressortons avec encore plus d’amour vers l’Etranger et à jamais, nous rejetons la discrimination sous quelques formes que ce soit. Le temps est passé si vite ! Mais il faut bien qu’il y ait une fin, pour qu’un jour il y ait un autre début.
S’il y avait quelque chose à retenir dans tout ça, ce serait le sourire, ce sourire magnifique malgré la souffrance ou la pauvreté. Nous avons tant de chance de vivre en France et dans les conditions qui sont les nôtres. Nous perdons souvent le sens de l’essentiel : nous avons pour la plupart d’entre nous, de quoi nous nourrir, de l’eau potable au robinet et de l’électricité quand on appuie sur l’interrupteur. L’essentiel est là et c’est à nous de faire plus : partager ensemble, être unis et solidaires au quotidien en commençant par nos aînés. En Asie, on vit de manière communautaire et la famille est un véritable pilier de la société : les maisons accueillent jusqu’à trois générations!
Nous avons essayé d’ouvrir le monde, les mondes, à Tess et à Donovann. Ils ont vu ce qu’ils n’avaient encore jamais vu, ils ont goûté des plats très agréables et parfois surprenants, ils ont senti des odeurs jusqu’alors inconnues, ils ont vécu selon des coutumes et des rites différents des leurs, ils ont aussi entendu des paroles qui nous ont tous bouleversés et puis surtout ils ont appris à ouvrir leurs cœurs à l’Autre, malgré les différences.
Mais dans ce voyageil y a eu aussi des difficultés avec d’abord cette vie de nomades, et puis être ensemble 24h sur 24, tous les quatre, une promiscuité pas facile à gérer parfois. Mais le véritable luxe a été le temps. Nous avons appris à nous connaître et avons pris le temps de communiquer, d’expliquer, de vivre les choses, de jouer ensemble sans le stress de la vie quotidienne.
Ce fut aussi un challenge pour
Bernard parce RIEN n’est ici, en Asie, adapté à un fauteuil roulant. Pourtant,
les obstacles ont sauté grâce à la
volonté et la gentillesse de tous ces
peuples prêts à faire l’impossible et sans lesquels bien des aventures
auraient été interdites.
Enfin, de manière surprenante, partir au bout du monde nous a permis de découvrir ou redécouvrir des voisins, des personnes à quelques rues de la nôtre , des copains et des amis qui nous ont témoigné leur attachement et beaucoup de sympathie. Nous en avons été très touchés.
La vie est bien trop courte pour laisser filer nos rêves. Parfois, nous nous mettons, seuls, des bâtons dans les roues et bien des raisons que l’on se donne pour ne pas les réaliser sont de mauvaises raisons.
Ce voyage n’a été que du bonheur et il nous laisse des souvenirs pour toute une vie.
bon maintenant revenez nous vite car samuel est impatient de revoir ces voisins, il nous en parle sans cesse et c'est quand qu'ils reviennent . Bon retour . Bis a vous4
RépondreSupprimermerci à vous 4 de nous avoir fait partager votre perible en asie je suis heureux que tout se soit bien passé pour vous , Donovan et Tess doivent avoir des souvenirs à jamais inscrit dans leur memoire et dans leur coeur
RépondreSupprimerje vous embrasse affectueusement et que Boudha soit toujours pres de vous
daniel