Nous sommes nombreux à avoir lu le livre de Pierre Boulle d’où a été tiré le film « Le Pont de la Rivière Kwai » et on a tous en tête cette musique sifflée. Alors, un visionnage du film au préalable et cap vers Kanchanaburi à 150 km à l’ouest de Bangkok...
La petite ville de plus de 60 000
habitants est très agréable, rien à voir avec la trépidante capitale. Certaines
rues nous rappellent Hanoï par les
grands arbres qui donnent l’impression d’une
végétation luxuriante citadine. Mais, en quelques minutes, on sort de la ville
et la nature est là, bien présente.
Après les éléphants, un nouveau
transport pour Bernard : le tuk tuk « Kanchanaburien » dans
lequel il prend place avec Tornado.
Kanchanaburi , pendant la seconde guerre mondiale, a connu un passé difficile. Les Japonais ont utilisé les prisonniers de guerre et des travailleurs de l’est asiatique pour construire un pont reliant Bangkok à Rangoon, une stratégie nipponne pour envahir des pays d’Asie occidentale. Une construction qui aurait dû prendre 5 ans selon les ingénieurs japonais mais qui ne prendra que 16 mois « grâce » aux mauvais traitements infligés aux prisonniers. Ceux qui ne mouraient pas sous la torture, mouraient de malnutrition, de maladies tropicales et d’épuisement. Il sera désigné d’ailleurs comme « Le chemin de fer de la mort ».
Nous commençons par le musée JEATH :
J pour Japon, E pour England, A pour Amérique et Australie, T pour Thaïlande et
H pour Hollande, pays engagés dans la deuxième guerre mondiale dans cette
région.
photo prise dans un second musée |
Kanchanaburi rend hommage aux soldats morts pendant cette construction
en entretenant un cimetière joliment fleuri.
Le pont de la rivière Kwai que nous avons face à nous a été reconstruit en fer mais celui d’origine était en bois. Il a permis de relier la Birmanie à la Thaïlande avec près de 400 Km de rails. Il faut l’imaginer en pleine jungle, aujourd’hui, il est devenu un site aménagé touristique.
Aujourd’hui, nous sommes le 13 avril et c’est Songkran : le nouvel an bouddhique. Auparavant, le tradition voulait que l’on verse en signe de respect, un peu d’eau parfumée sur les mains de nos aînés. Aujourd’hui, ce sont de véritables batailles rangées d’eau dans toutes les rues : impossible de ne pas être arrosés…Une contre-attaque s’impose : nous ne sortons désormais qu’accompagnés de nos deux gardes du corps armés. Cette bataille va durer encore deux jours !
Vos gardes-du-corps bien sympathiques ont l'air ravis de l'aubaine !
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