C'est avec ce proverbe tibétain que nous voulions commencer l'année 2012 et vous souhaiter à vous tous, chers amis qui nous suivez et vers qui nos pensées vont aujourd'hui,en ce moment, une heureuse année pleine de santé, de bonheurs, petits et grands, et nous vous souhaitons de réaliser vos rêves.
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samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
Luang Prabang, la verdoyante
A peine à une heure d’avion, en direction du nord, nous découvrons Luang Prabang par le hublot. Perdue dans les montagnes et noyée sous une végétation dense, Luang Prabang est l’ancienne capitale. Elle comporte aujourd’hui 70 000 habitants. Avec ses 32 temples, elle est inscrite au patrimoine de l’Unesco.
Jour 1 : au diable les devoirs des enfants ! (ben oui, parfois ça fait du bien). Nous partons à la découverte de la ville. On demande un plan à la Guest House qui nous tend une photocopie pas très nette et vraiment difficile déchiffrer mais qu’importe, on y va.
Nous sommes à l’extérieur du centre ville et il nous faut un quart d’heure pour rejoindre le centre. Là aussi, au regard des passants qui nous croisent, on sent qu’ils ne sont pas familiarisés avec les fauteuils roulants. Les rues nous font étrangement penser à Hoï An au Viet Nam par le nombre d’arbres qui les recouvrent. La route n’est pas plate alors Bernard s’évertue à rouler au milieu, pour ménager ses efforts.
On croise les premiers moines sous l’ombre des frangipaniers et le ciel est d’un bleu pur sans nuage, la lumière est magnifique. Nous passons devant une école où les enfants sont installés à leur bureau et mangent au milieu des cahiers ouverts!! Nous arrivons sur une place où de nombreux stands proposent du « café Lao » et c’est sans se forcer que Bernard et moi le dégustons glacé pendant que les enfants attaquent un chocolat onctueux A leurs yeux dans le vague, nous devinons leur bonheur ! Nous prenons le temps de regarder autour de nous, de respirer la ville, de vivre.
La maman qui nous a vendu le café et le chocolat prend son bébé sur le dos parce qu'il pleurait: très efficace! |
Sur le trottoir, à même le sol, des petits outils sont à vendre : serpettes, machettes et outils de jardinage.
Nous sommes ici pour deux semaines et notre but aujourd’hui est de trouver une nouvelle Guest House (mieux et moins chère !!). Cette quête est pour nous l’occasion de découvrir la ville puisque nous arpentons toutes les rues et que nous visitons tout ce qui se présente à nous. Des petits marchés de quartier au bord des rues : des bassines de petits piments dont la taille est inversement proportionnelle à l’effet qu’ils produisent …nous en ferons la cuisante expérience plus tard au déjeuner !
Les maisons en bois sont recouvertes de couleurs différentes : bleu, vert , ou parfois ce sont juste les volets. Beaucoup arborent le couple de drapeaux laotien et communiste, pourtant nous sentons que tout est organisé autour du tourisme et les valeurs de l’offre et de la demande du libéralisme sont bien perceptibles.
Nous arrivons au bord du Mékong. Le paysage est grandiose.
Après le plaisir, l’effort : la pente raide qui mène à l’estuaire, nous devons maintenant la remonter et nous nous relayons les enfants et moi pour aider Bernard. Nous souffrons quand surgit notre batelier derrière nous : il nous dit qu’il va nous aider. Dans la bonne humeur, il pousse et très rapidement, il est aidé à son tour…ce qui déclenche pas mal de fou-rires sur notre passage.
Les bords du Mékong sont aussi bordés de petites terrasses de restaurants. Nous nous installons sur l’une d’elles...
C’est même dans l’un d’eux qu’Angela croque involontairement: nous voyons son visage se transformer peu à peu, les larmes jaillissent presque. Elle se jette sur tout ce qui traîne sur la table : le riz de Donovann qui a fini par arriver, l’eau de Tess, tout en sachant qu’il ne fallait pas… rien n’y fait ! Elle finit par hoqueter qu’elle a une lèvre anesthésiée….Tout brûlait à l’intérieur de la bouche, même le palais, et cela a duré au moins 10 minutes. Nous avons tous les trois compati, mais surtout bien ri !
mardi 27 décembre 2011
Derniers moments dans la capitale Laotienne
Nous passons un moment agréable et c'est pour nous l'occasion de goûter aux oeufs noirs, "oeufs de cent ans" utilisés dans les salades. Ce sont des oeufs de canne enfouis plusieurs semaines dans de la cendre et de l'argile salées ainsi que des herbes. . Ils subissent une lacto-fermentation et leur couleur noircit. C'est très étrange à la vue et on du mal à l'amener à la bouche mais quand on le goûte, il est bon et parfumé. Certains le comparent même au foie gras! Les enfants se sont bien amusés et nous nous sommes régalés. En repartant, Kéo veut passer au marché.
Le lendemain, nous revoyons Nico et sa petite famille et profitons des derniers moments de Vientiane. Ils partent pour Bangkok dans l'après-midi pour prendre leur vol de retour en France et puis nous, nous partons le lendemain matin pour le nord: Luang Prabang. L'occasion de nous promener et de revoir le That Luang avec son Bouddha Couché et son arbre de la Boddi. Derniers repas ensemble, on se dit au revoir mais nous sommes certains que ces bons moments ne sont pas les derniers: rendez-vous chez nous!
dimanche 25 décembre 2011
VIENTIANE
Les laotiens sourient moins à l’étranger mais dés que nous faisons le premier pas, ils sont très vite chaleureux. Ils ont un fond très gentil et vrai.
Le pays s’ouvre au tourisme et les rues ne manquent pas d’hôtels et de restaurants. Les allées sont bordées de grand frangipaniers, les fleurs tombent sur le sol et avec les enfants, nous les ramassons et ne cessons de les respirer, elles sentent si bons. Quand ce ne sont pas des frangipaniers, ce sont des acacias à casque rouge. Les fleurs tranchent avec la tunique orange des moines que nous croisons régulièrement.
Vientiane, c’est aussi le Bouddha couché du That Luang avec sa stupa dorée et la statue du roi « Setthathirath » qui a été à l’origine de sa construction et qui se tient assis, fier. La stupa abriterait un morceau du sternum du Bouddha au 3ème siècle avant JC.
Nos petons sont d’abord baignés, tamponnés, oints d’huile parfumée au son d’une musique douce et apaisante. Les instruments de douces tortures sont les doigts mais aussi un bâtonnet poli et arrondi de bois qui va parfois frotter et parfois appuyer sur des points de réflexologie. Un délice….
Aujourd’hui, Kéo m’a proposé d’aller avec elle au marché. Nous partons vers 15H dans sa voiture. Elle est vraiment rigolote. Elle parle français avec quelques difficultés mais on la comprend bien, alors nous parlons de la vie, de sa vie, des ses deux enfants et de son mari qui a eu un AVC il y a 4 ans (son fils avait quelques mois) et qui ne veut pas admettre son hémiplégie et qui se terre dans sa chambre. Mais cela ne l’empêche pas d’afficher un sourire constant.
Nous revenons à la Guest House et elle s’affaire devant son brazero : dans une poële, frétillent les jolis vers blancs…Ses enfants adorent ! Elles nous en proposent une nouvelle fois, ni une, ni deux, nous nous empêchons de réfléchir et enfournons un malheureux petit vers dans nos bouches. Comment dire…c’est plus l’idée qui est dérangeante mais sinon ce n’est pas mauvais : à vrai dire, un goût salé et croustillant. Nous nous dépêchons d’avaler : ça y est, nous l’avons fait !!
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