Eh bien oui, nous serons aujourd’hui loin de nos amis et nous ne savons pas comment nous allons vivre ce moment ce soir…nous verrons.
C’est le matin. Pas très réveillés, on prend le petit déjeuner à la Guest House quand on apprend que la fête Hmong a lieu depuis quelques jours. Nous finissons les devoirs des enfants et on va naturellement à cette fête.
A la recherche du Tuk-Tuk, on longe les trottoirs. Des femmes fabriquent avec des feuilles de bananiers qu’elles découpent des pyramides sur lesquelles elles piquent des œillets de poète. La composition ainsi réalisées est destinée à la maison des ancêtres présente dans chaque maison.
La fête Hmong se déroule à l’extérieur de la ville. Pour cela nous traversons le Mékong et au bout d’un chemin de terre battue sinueux, le tuk tuk nous dépose. Je crois que nous sommes aussi observés que nous observons. Que de couleurs ! Les costumes traditionnels des femmes rivalisent de couleurs vives : du vert pomme au bleu turquoise en passant par le rose ou le rouge carmin. Elles portent des jupes avec des gros nœuds derrière et une coiffe.
Un enfant s’approche de nous, très intrigué par le fauteuil. Il doit avoir 9/10 ans, il nous sourit et touche le fauteuil partout.
De grandes casseroles sont derrière nous sur un trou avec des braises fabriqué pour l’occasion. Ici, plus que partout ailleurs, on nous sourit. Quand ils voient qu’Angela veut prendre des photos, ils l’invitent à s’approcher. Plus les gens sont simples, finalement, plus le sourire est naturel et les échanges faciles.
En avançant, nous assistons à un rite étrange : des jeunes gens alignés sur deux lignes se font face et se lancent des balles d’un garçon vers une fille, dans la joie et la bonne humeur. On apprendra plus tard que c’est un rite qui permet d’anhiler la pudeur naturelle entre garçons et filles du même âge et que cela permet les rencontres. Nous partons avec le sentiment d’avoir passé un bon moment et surtout d’en avoir pris plein les yeux avec ces jolis tissus Hmongs.
La nuit tombée, nous rejoignons le centre ville. Sur le chemin, nous nous étonnons de lueurs dans le ciel, bien trop hautes pour être des feux d’artifices et pas assez mobiles et trop grand nombre pour être des avions.
Au milieu d’une foule de touristes et de locaux, nous assistons à des danses traditionnelles, la fête bat son plein.
Nous avons l’explication de ces lueurs ! Ce sont de grosses lanternes cylindriques de papier qui se gonflent d’air chaud grâce à de la résine enflammée. Les gens les achètent puis les lâchent dans le ciel. Nous perpétuons la tradition à notre tour et après avoir inscrit nos quatre noms, nous laissons s’envoler la lanterne.
Au fur et à mesure que la nuit avance, plus le ciel s’étoile…c’est vraiment beau et ce ne sont pas uniquement les yeux des enfants qui sont émerveillés. A minuit moins dix, c’est un grand lâché de lanternes, c’est féérique. Le décompte en laotien nous laisse tous perplexe (on ne sait pas s’ils ont commencé par 10 ou par 5 !!) et pris de cours nous ratons le zéro mais le rattrapons rapidement. Un feu d’artifice éclate, c’est l’apotéose et tout le monde s’embrasse. Finalement, nous formions tous une grande famille.
Au milieu d’une foule de touristes et de locaux, nous assistons à des danses traditionnelles, la fête bat son plein.
Nous avons l’explication de ces lueurs ! Ce sont de grosses lanternes cylindriques de papier qui se gonflent d’air chaud grâce à de la résine enflammée. Les gens les achètent puis les lâchent dans le ciel. Nous perpétuons la tradition à notre tour et après avoir inscrit nos quatre noms, nous laissons s’envoler la lanterne.
Au fur et à mesure que la nuit avance, plus le ciel s’étoile…c’est vraiment beau et ce ne sont pas uniquement les yeux des enfants qui sont émerveillés. A minuit moins dix, c’est un grand lâché de lanternes, c’est féérique. Le décompte en laotien nous laisse tous perplexe (on ne sait pas s’ils ont commencé par 10 ou par 5 !!) et pris de cours nous ratons le zéro mais le rattrapons rapidement. Un feu d’artifice éclate, c’est l’apotéose et tout le monde s’embrasse. Finalement, nous formions tous une grande famille.
Bonjour 2012 !
vos yeux brillent comme des lampions ,on dirait meme des etoiles
RépondreSupprimervous etes remplis de bonheur
un proverbe bouhdiste dit " la LUMIERE brille beaucoup plus pour les yeux qui la cherche "
vous l'avez trouvée
vous etes notre guide dans ce beau pays ou le sourire est une richesse
affectueusement
"nous formions tous une grande famille" ...
RépondreSupprimertout simplement ce partage du bonheur, c'est merveilleux.
Bonjour Bernard (et toute la petite famille)
RépondreSupprimerJ'ai eu connaissance de votre périple par la presse et par Fred Rouvière, je sais pas si tu te souviens de moi, c'est Laurent (surnom Lechat) avec qui tu jouais à la belote à Cruviers.
Ma femme et moi vous présentons nos meilleurs voeux pour 2012, santé, bonheur et plein de souvenirs ramenés de votre beau voyage.
Amitiés
Laurent & Sandrine